Ballet-spectacle de Jacques Polieri - 1967
Création gestuelle de Maximilien Decroux
Assistants: Tania Becker et Jean-Pierre Sentier
Première rencontre scénographique de la danse et de projection vidéo sur grand écran. Mise en scène et dispositif scénique tri dimensionnel - 8 lieux scéniques et le neuvième est une image électronique géante
7 acteurs représentant : le chanteur (1) - le comédien (2) - le mime (2) -l'acrobate (2)
Succession de 3 espaces : Les acteurs étaient situés à des hauteurs différentes, juchés sur des podiums en différents points de la salle, englobant les spectateurs et créant tout un tissu de relations.
Le geste n'est plus une réalisation réaliste et explicative, c'est un geste simple coupé des choses, dans un espace clos gestes structuraux avec possibilité symbolique suivant surtout l'espace et la musique Ex. à un moment toutes les femmes enjambaient les hommes à terre symbolique domination Homme/Femme.
- Jeu dans l'espace conventionnel du théâtre = scène à l'italienne: un personnage seul qui mime des gestes de structure architecturale (rotation, inclinaison, translation, sur courbe, sur droite) et des gestes de la vie simple (marche, flexion, saut, tour)
- Jeu dans l'espace formant un grand cercle : les mimes entourent le public: gestes tournants sur eux-mêmes et vers le public.
- Espace en hauteur sur des plates-formes en plexiglas. Apparition des mimes sur les plates- formes : gestes plus complexes (double dessin, inclinaisons côté et arrière, rotations mêlées aux inclinaisons) et jeu au sol sur un plateau aménagé (gestes inspirés de la verticale mais transformés par l'horizontale, rotations à terre, travail de cosmonautes à terre) aucun acteur debout Les acteurs se relèvent uniquement pour le salut final.
- Mimographie avec des gestes structuraux mais avec possibilité symbolique suivant surtout l'espace et la musique.
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